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Sur la route, rien ne permet de distinguer un taxi médical – ou taxi conventionné – d’un taxi classique. Pourtant, cette activité du secteur du transport sanitaire prend beaucoup d’ampleur ces dernières années, comme le témoigne sa progression de 7,7 % en 2017. Qu’est-ce que le taxi médicalisé ? Faisons le point ! Le taxi […]
Sur la route, rien ne permet de distinguer un taxi médical – ou taxi conventionné – d’un taxi classique. Pourtant, cette activité du secteur du transport sanitaire prend beaucoup d’ampleur ces dernières années, comme le témoigne sa progression de 7,7 % en 2017. Qu’est-ce que le taxi médicalisé ? Faisons le point !
Un taxi médicalisé, ou taxi conventionné, est un taxi qui peut transporter des personnes malades, handicapées ou blessées en position assise, tant que la situation ne présente pas d’urgence – il ne remplace pas les ambulances ! On parle de TAP, transport assis professionnalisé.
Dans ce cadre, le taxi conventionné doit assurer les services suivants :
Concernant ce dernier point, il faut savoir qu’en effet, un taxi médicalisé est pris en charge par la sécurité sociale. Si le client présente une prescription médicale de transport (PMT), ses frais de transports peuvent être remboursés. Dans certains cas, il peut même bénéficier d’une dispense d’avance des frais ! C’est donc le taxi médicalisé qui doit prendre en charge les frais et se faire lui-même rembourser par la sécurité sociale a posteriori.
Mais comment ça marche ?
Pour bénéficier d’un taxi médical, le patient doit donc présenter une prescription médicale de transport (PMT). C’est le médecin qui choisit le type de transport le mieux adapté : transport en commun, ambulance ou transport assis professionnalisé (TAP).
La caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) prend alors en charge une partie des frais de transport, et cela jusqu’à 100 % du prix total de la course.
Cependant, la PMT ne suffit pas : il faut aussi que la situation du patient réponde aux conditions fixées par la CPAM.
Certaines situations ne demandent pas d’accord préalable avec la CPAM :
En revanche, dans d’autres situations, le transport sanitaire est pris en charge uniquement après un accord avec la CPAM :
Mais comment un taxi devient un taxi médicalisé ? Pour cela, il doit adhérer à une convention avec la CPAM. Cette convention est négociée localement entre les organismes de l’assurance maladie et les organisations locales de taxi. C’est donc une convention locale, mais elle doit être conforme à la convention nationale type.
Pour adhérer à la convention, le taxi doit posséder un véhicule exploité en tant que taxi depuis plus de deux ans, respecter la réglementation et la législation du secteur (formation continue, respect des normes du véhicule, etc.) et ne pas avoir été condamné pour fraude dans ses rapports avec l’assurance maladie dans les trois années précédant la signature de la convention.
Une fois conventionné par la CPAM, il doit respecter les clauses de la convention. Parmi elles, citons notamment :