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Que vous travaillez dans le secteur ou que vous soyez simplement curieux, vous voulez tout savoirsur le transport sanitaire ? Définition, véhicules, métiers, réglementations, chiffres… Nous vousaidons à y voir plus clair ! Sommaire Le transport sanitaire c’est quoi ? Les catégories de transports sanitaires ? Les métiers du transport sanitaire Le transport sanitaire, une activité réglementée […]
Que vous travaillez dans le secteur ou que vous soyez simplement curieux, vous voulez tout savoir
sur le transport sanitaire ? Définition, véhicules, métiers, réglementations, chiffres… Nous vous
aidons à y voir plus clair !
Qu’est-ce que le transport sanitaire ? C’est tout transport d’une personne blessée, malade, âgée ou handicapée en cas d’urgence ou sur prescription médicale.
Il peut être aérien, maritime ou bien évidemment terrestre ! Nous nous concentrerons ici sur ce dernier type de transport.
On distingue deux familles de transport sanitaire :
Sur la route, vous pourrez croiser différents types de transports sanitaires. Pour les reconnaître, rien de plus simple : à part les pompiers (et les taxis conventionnés), ils présentent tous la même insigne, la croix bleue à six branches.
ASSU signifie ambulance de secours et de soins d’urgence. Les ASSU sont destinées à un patient unique dont l’état nécessite des soins intensifs et une haute surveillance.
Des aménagements particuliers doivent être prévus pour assurer cet objectif et il est obligatoire de pouvoir s’y tenir debout.
VSAV : véhicule de secours et d’assistance aux victimes
VSAB : véhicule de secours aux asphyxiés et blessés
Ce sont les ambulances des sapeurs-pompiers, qui sont donc réglementées par le ministère de l’intérieur. Elles sont destinées à venir au secours de personnes blessées ou ayant fait un malaise sur la voie publique ou à domicile. Cependant, gardez en tête que le transport sanitaire n’est pas leur seule activité !
Comme l’ASSU, les ambulances classiques sont destinées à un patient unique, sauf dans le cas d’une mère et de son nouveau-né. Elles sont équipées pour les premiers soins, mais ne sont pas adaptées aux patients qui sont ou risquent d’être en état de détresse. Le patient est allongé et la position debout pour le personnel n’est pas obligatoire.
Les véhicules sanitaires légers (VSL) sont adaptés aux prescriptions médicales pour un transport assis professionnalisé (TAP). Ils peuvent transporter jusqu’à trois personnes, mais n’incluent pas le portage ou le brancardage du patient.
Les taxis conventionnés sont à part : la seule caractéristique qu’ils partagent avec les autres véhicules est qu’ils permettent le transport de patients – ils sont d’ailleurs, comme les VSL, considérés comme des TAP. Cependant, ils ne sont pas considérés comme des transports sanitaires par la sécurité sociale et ne font pas partie des classifications. En fait, ils ont tout d’un taxi classique, à la différence qu’ils ont établi une convention avec la CPAM. Nous les mentionnons cependant car leur mission est similaire aux autres types de véhicules et qu’ils partagent le même secteur d’activité.
Il se peut que vous croisiez des nomenclatures différentes. En effet, elles ont changé depuis 2010 mais restent peu utilisées. Les voici :
Transport sanitaire : quels métiers ?
Tout ce beau monde doit avoir le permis B depuis au moins trois ans, un diplôme de premier secours et une certification de vaccination.
Les chauffeurs de fourgons peuvent en plus avoir besoin d’avoir les permis C, C1, D et D1.
Par ailleurs, il existe également dans le secteur des professionnels chargés des tâches administratives ainsi que des régulateurs qui gèrent les appels et l’emploi du temps des transporteurs.
Le transport ne se résume pas à la conduite du véhicule d’un point A à un point B.
Voici les différentes missions :
Un transporteur sanitaire peut travailler pour différents types de structures :
Ce type de transport est un marché conventionné et par conséquent, il est soumis à des réglementations plutôt strictes.
Le patient est amené à faire appel à un transport sanitaire dans deux cas :
Dans ce dernier cas, c’est donc le médecin qui est au début de la chaîne par le biais d’une prescription médicale de transport (PMT). Les frais peuvent alors faire l’objet d’un remboursement par la sécurité sociale, à condition que la structure du transport sanitaire soit conventionnée par la CPAM. Si c’est le cas, alors elle peut également assurer l’avance des frais du patient !
Par ailleurs, les entreprises de transport sanitaire doivent obligatoirement obtenir un agrément pour mettre en circulation des VSL ou des ambulances. Cet agrément s’obtient auprès de l’agence régionale de santé (ARS). À savoir que le nombre de véhicules sanitaires dans chaque préfecture est limité !
Pour conclure cet article, Caree partage avec vous quelques chiffres pertinents sur le secteur du transport sanitaire :
Sources :
KPMG, « Observatoire du Transport Sanitaire 2018 », 16e édition de l’Observatoire du Transport Sanitaire, 2018.
Caree est la première solution digitale permettant aux transporteurs sanitaires de gérer leurs prises en charge, leurs patientèles, de déléguer des courses à des chauffeurs disponibles et de faire leurs télétransmissions aux Caisses de la Sécurité Sociale en un clic.